Les missions du Chicago House ont connu une riche année 2018. La mission est ouverte d’octobre à avril. La mission 2017-2018 a été la 94e saison annuelle. Trois sites sont concernés : le temple de Louxor, Médinet Habou et la tombe 107.
Au temple de Louxor, l’important travail de photographie et d’inventaire s’est poursuivi pour compléter année après année le catalogue des fragments et blocs décorés, qui se comptent par milliers. Le chapelle impériale d’époque romaine a été relevée numériquement. La numérisation des décors et blocs divers est une des priorités des équipes. Cet inventaire est indispensable pour espérer par la suite réaliser des remontages. Les nombreux talatates d’Akhenaton ont été inventoriés (actuellement : 3960 blocs).
Une équipe a étudié la structure du temple durant plusieurs jours : rien à signaler. Le drain et l’abaissement de la nappe phréatique ont permis de stabiliser le monument.
A Médinet Habou, le travail s’est poursuivi dans le petit temple d’Amon : conservation et relevé. Malheureusement, toujours aucune ouverture au public n’est attendue à court terme. L’équipe a poursuivi un projet multi-annuel : la porte fortifiée ouest. Cette porte était identique à la porte fortifiée que l’on traverse à l’entrée mais elle est entièrement détruit. De nombreux vestiges sont encore visibles sur place. Il s’agit d’inventorier tout ce qui est lié à cette porte pour espérer reconstituer virtuellement le monument puis envisager une mise en valeur du site. Le travail de relevé et de conservation dans les chapelles-tombes des divines adoratrices s’est poursuivi.
Les équipes ont continué à reconstruire l’allée en pierre autour du temple de Ramsès III, travail entamée depuis 2 ans. Le travail de restauration de la maison de Boutehamon sera bientôt terminé. Ce travail est important car le Chicago House installera dans cette zone du site un musée en plein air.
En décembre 2017, la mission a ouvert un nouveau grand chantier : un relevé complet des extérieurs de Médinet Habou et particulièrement du complexe de Aÿ et d’Horemheb. Il s’agit tout d’abord de dresser un état des extérieurs avant de reprendre une fouille complète. La dernière exploration archéologique remonte aux années 1930 !
Il s’agit aussi de reconnaître des vestiges urbains datant sans doute de la 18e dynastie. Le travail devrait prendre plusieurs années.
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