Le site du Gebel el-Silsileh est plein de surprises et les découvertes se succèdent depuis 12 mois. Après la redécouverte d'un temple perdu, de plusieurs chapelles inconnues, c'est désormais une nécropole qui a été dégagée par la mission de Maria Nilsson et John Ward.
La mission du printemps 2016 a permis de dégager toute une zone inconnue datant de la 18e dynastie et réutilisée plus tard. Au total, ce sont 40 tombes qui ont été découvertes ainsi qu'une chapelle. Malheureusement, l'érosion et les eaux du Nil ont dégradé le site.L'objectif est de nettoyer une partie des tombes mais pas la totalité. Mais ce travail nécessitera plusieurs années de fouilles. Les tombes sont creusées dans la roche du Gebel, avec une ou plusieurs salles, sans décors. L'entrée des tombes était sans doute masqué par des pierres et l'accès se fait par un accès vertical puis des marches taillées dans la roche. Pour le moment, impossible de dire qui étaient inhumés dans ces tombes et si elles ont toutes servies. Mais c'est une découverte majeure car le Gebel el-Silsileh était connu pour posséder des dizaines de cénotaphes, des tombes fictives... Cette découverte change la compréhension du site.
L'étude des fragments d'objets pourra sans doute apporter des éléments de réponses. L'objet le plus significatif est une bague-sceau portant le nom de Thoutmosis III.
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