L'égyptologie a considérablement évolué, elle est aujourd'hui confrontée à ses méthodes, ses habitudes.On doit tenter, le mieux possible, de restituer une Égypte qui n'est pas nécessairement celle qui nous plaît, nous rassure ou nous conforte dans le sentiment qu'elle nous ressemble.
Dimitri Meeks, égyptologue et directeur honoraire du CNRS, présentera le cycle de conférences : "Les Égyptiens et leurs mythes".
27 septembre : Pour les Égyptiens, le mythe n'est pas une fable, mais un outil d'explication du monde. De plus, la notion même de religion n’existant pas pour eux, comment définissaient-ils ce qui est pour nous la foi ?
1er octobre : ᴜɴᴇ ᴀɴᴀsᴛʏʟᴏsᴇ ᴅᴇ ᴍʏᴛʜᴇs, "Anastylose" est un terme qui, en archéologie, désigne une technique permettant de reconstituer un monument ruiné en utilisant les fragments que lui appartiennent et trouvés habituellement sur le site même où ce monument a été érigé...
4 octobre : Pour les Égyptiens, chaque pharaon accédant au trône inaugurait l'an 1. L'histoire pharaonique est une succession de recommencements qui tissent une trame bien différente de notre histoire linéaire.
8 octobre : L'écriture hiéroglyphique, à laquelle on donnait le nom de "paroles divines", est une écriture révélée. Elle a d'abord été parlée par les dieux comme une parole-écriture, les deux étant intimement mêlées, avant d'être transmise aux hommes.
11 octobre : En tant que discipline, l'égyptologie es l’héritière du siècle des Lumières. Elle est de ce fait, dans ses méthodes, sa perception de ce que l’Égypte ancienne nous a laissé, partie prenante de la culture européenne occidentale.
• A l'unité : 8 € (tarif plein), 4€ (tarif réduit)
• Abonnement au cycle : 30€ avec accès gratuit aux collections permanentes du musée les jours des conférences.
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