Les cartes postales anciennes : une histoire archéologique méconnue

L’Histoire et l’archéologie ne se font pas uniquement dans les livres, les archives et la fouille sur le terrain. Des objets de collections, qui peuvent vues des hobbys banals, peuvent se révéler de précieux indices pour l’archéologue, un architecture. 

Les cartes postales anciennes ou CPA rassemblent de nombreux amateurs à travers le monde et des boutiques entières en vendent sur les quais de Seine à Paris. Pour un collecteur de CPA, une carte ayant une vue d’un monument ou d’une scène de vie de la fin du 19e siècle ou des premières années du 20e, peut représenter un intérêt esthétique. Mais pour un archéologue, un égyptologue, une CPA peut révéler des détails intéressants. Ainsi, Christian Leblanc, le directeur des fouilles du Ramesseum (Louxor), cherche régulièrement des photos anciennes, des CPA, pour observer l’état du monument à un moment donné. Parfois, sur un site, cela peut aider à repérer un mur, un monument disparu. La CPA peut aussi mesurer la dégradation d’un monument, d’une tombe, d’un objet. Le moindre document peut aider l’archéologue.

Amusez-vous à comparer la vue d’un monument d’une CPA avec une vue identique actuelle. Vous serez surpris des différences.

Où acheter ?

Si vous voulez débuter une collection de CPA sur l’Egypte, vous trouvez assez facilement des lieux d’achats, d’échanges, de vente. Les vides greniers et brocantes peuvent être un point de départ pour dénicher quelques CPA. Les bouquinistes sur les bords de Seine à Paris sont une bonne source de CPA très variées.  Autre piste : la puce de Saint Ouen.

Internet regorge de sites de ventes de CPA. Ainsi le site d’enchères, eBay, a constamment des centaines de CPA sur l’Egypte. Tapez par exemple « CPA Egypte » pour vérifier. A l’écriture de cet article, nous avions 645 CPA. Si vous cherchez un site particulier, tapez CPA (nom du site), par exemple : CPA Ramesseum.

 Côté prix, cela est extrêmement variable. Cela va de moins d’un euro à plusieurs dizaines. Tout dépend de la rareté de la carte postale, de son état, si elle fut ou non utilisée (écrite, timbrée, dans ce cas, une valeur philatélique se rajoute), la date d’impression.