Nous poursuivons le résumé des conférences du colloque d’Arles du 12 avril dernier. La reprise de l’après-midi se concentra sur la navigation en Méditerranée orientale à l’âge du bronze.
source photo : martin bahmann (2006)
Les textes et l’archéologie nous aident à mieux comprendre la navigation, les saisons, les routes. Le papyrus d’Ounamon, de nombreux textes en akkadien, les lettres d’Amarna, les documents d’Ougarit permettent de dresser un tableau concret.
La Méditerranée orientale fut une véritable autoroute. Le cabotage reste la règle même si nous ne connaissons pas l’ensemble des ports utilisés. Ougarit joua un rôle central entre l’Égypte, le Levant, Chypre et le Nord (Turquie). La ville permettait d’accéder à d’importantes routes commerciales terrestres.
La navigation s’arrête ou diminue fortement en hivers (tempêtes, mer forte, ventes, courants). Il semble exister une législation maritime, c’est à dire un cadre juridique, mais malheureusement, aucun texte n’a été retrouvé !
L’épave d’Uruburun offre une épave unique avec l’ensemble de son chargement. Le navire était chargé de 10 tonnes de cuivre et des milliers d’objets. Cette épave prouve que le commerce maritime était intense et très divers. Plusieurs tombes égyptiennes nous montrent des navires étrangers accostaient en Égypte (tombe de Kenamon). Les Egyptiens avaient une certaine primauté sur mer, notamment sur les Hittites. La maîtrise des côtes du Proche-Orient à longtemps était un enjeu vital pour l’Égypte au Nouvel Empire.
Commentaires
Super, merci François pour
Super, merci François pour ces résumés, ce devait être passionnant!
D'ailleurs surtout pour toi avec l'Egype et la marine antique.
Amitiés,
Etienne
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