Le point de départ de l’exposition égyptienne du Puy-en-Velay est ledésir politique de la ville auprès de l’ancien directeur du musée du Louvre de créer un événement nous a précisé Jean-Luc Bovot (musée du Louvre). Il a fallu trouver l’axe de l’exposition, définir les objets, le lieu d’exposition, les dates. « Il fallait trouver un sujet un peu original, avec un clin d’œil avec le Puy-en-Velay » précise M. Bovot.
par François Tonic (rédacteur en chef de Pharaon Magazine)
Un article de Jean Yoyotte
Rappelons que le Puy-en-Velay est un haut lieu de pèlerinage. Et J-L Bovot s’est alors rappelé d’un article référence sur le pèlerinage dans l’ancienne Egypte de Jean Yoyotte. Le sujet était trouvé.
Si le nom de l’exposition, les trésors cachés du Louvre, fait un peu marketing pour attirer le grand public, il fallait composer avec plusieurs contraintes : ne pas dépeupler les collections, pas de pièces maîtresses (l’été est une période de très forte influence au Louvre) et l’impossibilité de transporter des pièces fragiles. D’autre part, comme le précise M. Bovot, il fallait trouver des objets peu connus et des objets provenant des réserves. Tout un défi car le sujet est délicat à « illustrer » et le thème finalement peu documenté.
Illustrer un thème peu connu
« Il fallait une lisibilité dans la visite. » poursuit M. Bovot. Quels thèmes abordés dans les salles? Le voyage, notamment le voyage (ou pèlerinage) vers Abydos, est l’un des plus connus des anciens Egyptiens. Une première partie aborde le temple, les dieux, le voyage. Une deuxième partie est axée sur les ex-votos. Sans oublier les croyances, le monde des morts (notamment avec les objets du musée du Puy-en-Velay).
« Expliquer » s’exclame J-L Bovot. Un défi en soi car le pèlerinage est peu connu du public. L’exposition n’est pas chronologique mais pour aider le visiteur, un tableau chronologique a été installé et chaque objet est replacé dans le temps avec son explication. L’exposition alterne les panneaux d’explications et cartels. Ils sont en Anglais et en Français.
Comme explique J-L Bovot, le voyage en Abydos est bien illustré dans les monuments et les textes. C’est aussi bien une fête qu’un pèlerinage. Nous avons moins de connaissances sur celui de Busiris. L’exposition rappelle aussi les différentes pratiques : les voyages réels et fictifs, les ex-votos, les stèles, etc. Autre pratique pharaonique, les capules (le fait de gratter la pierre d’un temple pour boire « cette essence divine ») mais cette pratique n’est pas montrée au Puy.
L’exposition montre aussi la piété à Deir el-Médinet (village des ouvriers, Louxor), le Louvre possédant une riche collection.
« Le public attendu est aussi bien les touristes, les pèlerins que les scolaires (à partir de septembre) » précise M. Bovot. L’exposition fermera le 11 novembre. Elle ne voyagera pas dans d’autres villes. Elle a été demandée par le Puy-en-Velay.
en complément à l'article paru dans Pharaon Magazine n°14
Commentaires
bonsoir.nos excuses. nous
bonsoir.
nos excuses. nous avons modifié le texte. la rédaction.
Très intéressant. Mais une
Très intéressant. Mais une relecture éviterait les fautes... douloureuses.
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